Magasin Général est une série de bandes dessinées de 8 tomes, réalisée conjointement par Jean-Louis Tripp et Régis Loisel.
Les expressions en français québécois sont de Jimmy Beaulieu. Celles-ci font selon moi, à elles seules, une grande partie du charme de Magasin Général...(Ah les tits-culs!)
L'histoire de cette série décrit la petite vie tranquille de
Notre Dame des Lacs, un village de la campagne québécoise au début des années 40.
Elle gravite autour d’un personnage
féminin, Marie, veuve avant l’heure et héritière du principal commerce
local : le « Magasin général ».
Elle doit se montrer forte pour arriver à tenir l'établissement seule,
tout en étant accablée par son chagrin.
Au bout de quelque temps, elle
découvre un mystérieux inconnu sur le bord de la route, Serge.
Son
motocycle étant paralysé par les premières chutes de neige, Marie décide
de l'héberger dans une remise attenante à l'échoppe.
L’irruption de cet étranger dans la petite communauté va progressivement
réconcilier avec le bonheur ; bonheur d’aimer, bonheur d’être aimé(e),
mais pas exactement de la manière que l’on pourrait imaginer…
Les 8 tomes, intitulés Marie, Serge, Les hommes, Confessions, Montréal, Ernest Latulippe, Charleston et Les femmes, sont toujours réalisés de la même manière, en trois étapes. Les cases sont dessinées par Régis Loisel, puis retravaillées par Jean-Louis Tripp, et enfin mises superbement en couleurs par François Lapierre. Le rendu est magnifique et la profondeur qui se dégage de celles-ci donne un aspect très réaliste des scènes représentées...
A ne pas manquer, le 8ème tome vient de paraître!
Près de deux ans après avoir résolu l'affaire du Dollmaker, le célèbre inspecteur de la LAPD Harry Bosch, né de père inconnu et d'une mère prostituée, reprend du service après une nouvelle affectation au commissariat de West Hoolywood.
A l'appel d'un jeune délinquant, il découvre dans une canalisation d'écoulement des eaux de pluie, le cadavre d'un de ses anciens compagnons de guerre, Billy Meadows.
La victime était, comme lui, rat de tunnel (en gros, il nettoyait les galeries creusées par le Vietcong) dans l'unité militaire américaine pendant la guerre du Viet Nam.
Hieronymus Bosch, dit Harry, resté cauchemardeux et claustrophobe après cette lointaine période, est ainsi amené à enquêter sur ce qui se révèle au final, être un homicide.
Celui-ci le conduira, avec la belle Eleanor Wish, agent spécial du FBI, sur la piste de mystérieux braquages de banques et souvenirs enfouis...
Entre rebondissements et inquiétudes, ce policier est le tout premier de Michael Connelly et s'avère être un excellent polar hollywoodien.
C'est donc la première apparition d'Harry Hieronymus Bosch, le flic dur et solitaire, traumatisé par la mort prématurée de la prostituée de mère et par son expérience vécue au Viet Nam, qui deviendra LE personnage récurrent des polars de Connelly.
Suivront au fil des ans les autres enquêtes d'Harry, qu'il faut lire, de préférence, comme pour mon cher Wallander d'Henning Mankell, chronologiquement!
Dans l'ordre:
Les égouts de Los Angeles, La glace noire, La blonde en béton, Le dernier coyote, Le cadavre dans la Rolls, L'envol des anges, L'oiseau des ténèbres, Wonderland Avenue, Lumière morte, Los Angeles River, Deuil Interdit, Echo Park, A genoux, Le verdict du plomb, The 5th witness, The drop, Les neufs dragons, Volte-face.
Les polars mettant en scène Harry Bosch ne sont pas les seuls écrits par Mickael Connelly. Il publie aussi d'autres séries, notamment les Jack McEvoy, Terry McCaleb, Cassie Black, Mickael Haller ainsi que d'autres romans et nouvelles.
En tout cas, ça fait pas mal de lecture, et c'est très bien comme ça, car on a pas envie que ça s'arrête! Personnellement j'en suis au Dernier coyote et je suis ravie de constater qu'il m'en reste pas mal devant moi....
Bonne lecture!